Kerala, sur un bateau dans les backwaters Samedi 21 Avril 2007 14h12 :
Une fois arrive a la gare d'Ernakulum (nom de la partie cotiere de Cochin), nous partimes en direction de l'embarcadere principal d'Ernaculum. Lieu de depart et d'arrive des ferries pour les iles qui composaient la ville de Cohin (Fort Cochi, Ile de Willingdon, Ile de Vypeen ....). Etant arrives a 04h30 du matin, nous avancames a la lueur des etoiles, mon porteur ne lachant pas sa fidele chaine (on est jamais trop prudent lorsque qu'on voyage seul a deux, surtout qu'un des deux n'est que porteur).
Arrive a l'embarcadere, nous profitames du lever du soleil et des premieres arrives d'indiens. Passage oblige pour beaucoup d'entre eux, nous assistames a un veritable defile de visages. En attendant l'ouverture du Tourist Information Desk, pour reserver notre tour dans les backwaters, nous entamames quelques menues conversations. La plus suivie sera celle d'un proprietaire de maison d'hotes qui toute la matinee (de 6h00 a 8h00 tenterat de nous faire changer de plans).
Grace a l'aide d'un des vendeurs a cote du Tourist Desk, qui appelat le responsable du tourist desk, nous nous racrochames, de peu, a une famille de 5 indiens pour un tour de 7h dans les backwaters.
Les backwaters etaient de deux sortes. La premiere sorte fut creusee par mere nature : c'est un vaste reseau de lacs et de riviere parseme d'iles remplies de cocotiers. La seconde sorte fut creusee par la main de l'homme. Petits cannaux etroits qui permettaient de relier tous les backwaters naturels. Au final, apres des millenaires de travail de mere nature et quelques siecles de dur labeur des hommes, il exista au Kerala un vaste reseau fluvial juste derriere le front de mer.
Apres une demi heure de route dont nous faillimes ne jamais revenir, a cause de la conception tres particuliere des indiens de la notion du "Ca va passsssssssssssser!", nous arrivames a Poothotta. Le nom faisait rever et sa signification encore plus : Port Fleuri. En fait ce village n'avait pas vraiment de port, mais en arriere des maisons, il y avait quelques palmiers sur lesquelles accrocher des bouts de bateau.
Le fiere navire qui nous y attendait, etait un ancien bateau a riz transforme en "House boat". 6 transats nous attendaient alors que nous etions 7. J'ai donc partagait mon transat avec mon porteur.
3h sur les flots a admirer les iles remplis de cocotiers, les barques de pecheurs, la vie des locaux qui se lavaient et fessaient la lessive dans l'eau. Telescopage assez etrange de paradis pour touriste et quotidien de pecheurs et cultivateurs. Mais une fois les porblemes ethiques evacues, c'etait tout simplement paradisiaque.
Moi je me calla sur le transat, pendant que mon porteur courait dans tous les sens pour prendre des photos.
Mais quelques phtos etaient pas mals :
Puis nous parlimes avec le conducteur du bateau. Un type fort sympathique, bien qu'il cloua definitivement sont chapal, a lui, sur un poteau. Oui les droits de l'homme laissaient parfois a desirer dans ce pays. En tout cas, c'etait un type brave, dont la famille habitait au Tamil Nadu, a 800km, et qui avait que 4 jours de vacances tous les 4 mois pour les voire....
Petite halte pendant laquelle ils nous exposerent les plantes locales.
Puis nous englutimes un repas traditionelle keralais, moins epice qu'a Bangalore, la cuisine keralaise etait folle de subtilite.
Nous basculames vers les backwaters creuses par les hommes en montant dans une petite barque de pecheur.
Un air d'Indiana Jones flottait autour de nous. Chapal vise sur la tete, mon porteur dans sa barque avancait dans la jungle au risque de sa vie. Degainant son appareil photo a chaque assaut d'enfants jouant dans l'eau ou de scenes du quotidien, il parvint a nous sauver.
Notre excpedition fit une halte pres des cocotiers pour deguster une noix de coco fraiche. Au Kerala la Noix de Coco etait reine. Il y en avait partout, dans les rues, dans tous les plats...
On assistait a de nombreuses scenes de vie quotidienne de tres pres : lessive, enfants qui jouaient, toilettes,....
Puis directioni Fort Cochin, pour une fois mon porteur trouva une chambre d'hote dans laquelle il y avait aussi un lit pour moi (ou peut-etre etait-ce la derniere chambre libre?).
Sac posse, porteur nettoye, j'admira le coucher de soleil a travers les filets chinois puis je me fis sauce par la pluie du soir.
La journee se termina par un resto avec 3 auters francais : un ramenait son bateau depuis la Nouvelle Caledoni jusqu'en France et les deux autres l'avaient rejoint pour un morceau du voyage.