samedi 28 avril 2007

Telegraphe

Goa Palolem Beach Samedi 28 Avril 2007 :

Sommes partis, matin, bus local

1h45, passe tres vite, decouverte de vrai vie grace a bus local

avons decouvert echoppe miracle

arrive Palolem, superbe plage

sable fin borde de palmiers

gachee par les hutes trop proches de la plage

sommes partis au Nord et au Sud, coins plus sauvages et tranquils

avons decoucverts petit coin paradisiaque

avons regarde couche de soleil

puis coktails et resto sur la plage

a demain

vendredi 27 avril 2007

Journee Nationale Assise

Goa, sur la route Vendredi 27 Avril 2007 :

Parims les 24 dernieres heures : mon porteur a decide d'en passer 15 et demies assis dans un bus, six assis dans un rickshaw, 2 assis dans un transat sur la plage et la derniere demie assis sur les toilettes (non la qualite de ce blog ne se degrade pas, mais comme vous devez vous en douter, j'ai cede au caprice de mon porteur pour ajouter ce detail superflux).

Si j'etais un chapal ordinaire et banal, peu habitues aux grand barouds, j'aurais titre : "Road Trip". Je vous aurais raconter mes epiques 15h30 sur les routes indiennes, les coups de freins et de klaxonne, les trous dans la route et le klaxonne, la chaleur et le klaxonne et les paysages et le ....

J'aurais pu aussi vous raconter le charme des pissotieres locales, qui sont relies a aucun tuyau, et qui permettent juste de s'en mettre pleins les pieds.

J'aurais pu vous parler du tour de 6h dans le pays Goalien : de Margao a Old Goa avec Gael, Stephan et mon porteur.

Tous les temples bouddhistes vus au passage, et la cermonie religieuse a laquelle on a assistee.



Le changement de Rickshaw et les arangements entre amis, parceque c'est vendredi et faut aller a la priere.

Le coup de la panne juste apres avoir payer le plein au rickshawman (cette panne etait une realite malgres notre sceptissisme).

J'aurais pu vous parler de la folie des colonisateurs portugais qui construirent 7 eglises sur moins d'un kilometre carre (dont celle qui abrite les restes de Saint Francois-Xavier) et de celle de Stephane qui voulait tout visiter.

Puis je finirais par vous parler de notre arrivee sur la plage. Du restaurant delicieux, du gout du poisson et du coucher de soleil.

Mais, comme je suis un chapal simple et pragmatique, baroudeur de l'extreme, je ne vous dirais que ceci : si vous prenez le bus en Inde, ne soyez pas bete et ajoutez les 2 ou 3 euros que cela coute en plus pour passer de "sitter" a "slepper", parceque quand vous, vous etes assis, et qu'a cote, sur les banquettes, ils ronflent, je peux vous jurer que vous regrettez vos 3 euros.

jeudi 26 avril 2007

O mage!

Bangalore Indian Institue of Sciences Il y a un an :

Tow ! Peck. Depitudeeeeeeeeee! Oink Oink Oink.

Et oui le grand, le beau, le fort Moche etait ici a l'IISc, il y a un an, avec son fidele compagnon Jpette. Moche, il est beau parce qu'il est Styxman. Jpette il est bien parce qu'il est bobarman.

Je rend un hommage au Grand Moche pour plusieurs raisons ici :


  • c'est un styxman

  • c'est un nageur

  • il a connu Lulu

  • c'est un sOn

  • il a fait un blog qu'il est beau http://nondepitudedelinde.free.fr/

  • si vous tappez "depitude" sur google il apparait en premier

  • c'est lui qui m'a donne l'idee du blog

  • c'est un styxman

  • c'est lui qui m'a donne l'idee de la geoloc

  • c'est lui qui a inspire qqs uns des sujets que j'aborde

  • c'est un sOn

  • c'est lui qui m'a donner pleins d'idees d'endroits biens ou aller passer mes we

  • c'est un sOn

  • ce qui suit, je le pompe direct de son blog : c'est mon post prefere

  • c'est un sOn

  • et surtout il porte le chapal local



Cette video a ete deniche par Crotul, un autre gars bien, qu'il est beau et nageure et qui a aussi connu Lulu.

Nico nous fait remarquer avec justesse, precission et concission que :

  • nous autres occidentaux sommes stupides avec nos règles de circulation. Les feux rouges, ca prend du temps et les ronds-points, ca abime les amortisseurs. Un carrefour autogéré, ca fonctionne très bien !
  • les conducteurs indiens ont un sens très développé du "ca va passer" ou "ca va pas passer". Dans de nombreuses situations ou un conducteur d'un pays normal (c'est-à-dire avec moins de 80000 morts par an sur les routes) pilerait bêtement, l'Indien, lui, est capable d'ajuster sa trajectoire pour frôler l'engin arrivant à sa hauteur sans pour autant le toucher.
  • plus l'engin est lourd, plus il a confiance en lui. Les bus sont les rois. Remarquez également les rickshaws, les petits véhicules jaunes et noirs à trois roues et la facon dont ils se mêlent harmonieusement au trafic.
Je me permet de rajouter la touche philosophique du chapal : dans cette simple video nous voyons la difference fondamentale ente l'Inde et l'Occident :

  • les occidentaux ont une conception lineaire de la vie. Elle est marque par de fortes singularites comme la naissance, la mort et le feu rouge.

  • les indiens voient la vie comme un continum. Elle est faite de continuite comme la reincarnations et la fluidite des regels de conduites.

mercredi 25 avril 2007

Securite

Bangalore, Indian Institute of Science, Room 1B-08 Lundi 23 avril 2007 18h03 :

Au vue des resultats du premier tour des elections presidentielles, il faut croire que les questions de securite sont cheres au francais. Je cede donc aux tendances actuelles et je troque ma cape d'aventurier pour celle de Jale le demagogue.

Mesdames et Messiuers, mes chers compatriotes chapals. L'heure est grave et nous nous devons d'agir vite avant qu'il ne soit trop tard. Nous ne somme plus en securite nul part! Il faut absolument prendre des mesures concretes, immediates et efficaces. Je suis le chapeau de l'ouverture, mais je ne renirai pas mon projet, mes principes et qui je suis! Soit vous etes avec moi soit vous restez sur le bout du porte manteau (la honte!).

Chapaliens de tous horizons, le moment est venu de reformer le systeme de fermeture des portes en Inde. Actuellement n'importe quel enfant de 6 ans est capable de crocheter ou d'arracher les loquets qui protegent nos biens et nos familles des mecreants.

Non seulement nous ne sommes pas en securite, mais en plus, n'importe quel esprit malins peu a cause de la faiblesse de nos systems de fermeture, nous enfermer a l'interieur de nos chambres!
De plus comme nos cadenas et nos clefs sont proportionels a l'importance de la piece qu'ils defendent, nous donnons des indications precieuses aux mechants!


mardi 24 avril 2007

Fort Cochin

Kerala, Fort Cohin, Plage des pecheurs Dimanche 22 Avril 2007 06h20 :

Reveil matin 6h00, je me reveille comme une fleur.
Apres les backwaters, direction la plage des pecheurs.

Mes elans de poesie et de parodie s'arretent ici, pour laisser place aux relants de poisons. Ce matin on se pose sur la plage et j'admire les preparatifs des pecheurs, ceux en barque comme ceux qui travaillent sur les Chinese Fishing Nets, pendant que l'autre fou mitraille. Puis la vente des poissons : peche la nuit et la veille.

Enter temps le lever du soleil

Et les corbeaux, encore et toujours : cette fois ci pas d'attaque direct.

Les Chinese Fishing Nets de Fort Cochin sont uniques en Inde et temoignent de l'influence chinoise sur cet ancien port international. Les chinois ont commerce pendant des siecles ici a Cochin.

Cochin est un beau melting pot : influences de toutes les religions, de la colonisation anglaise et des pays arabes et de la Chine par le commerce.

La ville est agreable : petites rues assez vides. Chaque petit coin de terrain laisse vide est transforme en terrain de criket ou de foot. Une veritable bouffe d'oxygene.

Mon proprietaire s'attarde un peu pour faire quelques achats, le bigre a failli me remplacer, Scandal !

Ne pouvant laisser passer l'occasion de se baigner, mon porteur m'abandone lachement et va faire trempette dans l'Ocean Indien.

Puis c'est l'heure du depart, retour a Ernakulum. Les indiens, d'un naturel assez calme, perdent leur naturel quand il s'agit de gagner les places assises dans le ferry. Apres un peu de sport nous nous retrouvons donc a Ernakulum.

En allant a la gare, nous croisons un festival en l'honneur de Ganesha, un Dieu elephant fort sympathique qui s'occupe des obstacles de la vie :

Pour lui rendre hommage, on attache des elephants avec des chaines et on les soumet a la domination de l'homme.....

Puis le retour a Bangalore a 4h30, rapide dodo de 2h avant de reprendre mes taches quotidiennes : proteger Tibo du soleil et des fientes de corbeaux.

Pub : si vous chercher un endroit ou dormir allez au Spice Holidays (spiceholidays@yahoo.com), maison d'hote superbe, pas chere, aux tenanciers adorables.

lundi 23 avril 2007

Destins Croises

Fort Cochin, Kashi Art Cafe Samedi soir Avril 21 2007 :

Il faut que je vous raconte une histoire assez folle. De ma vie de chapeau j'ai rarement vue quelquechose comme ca.

C'est l'histoire d'un porteur de chapeau (donc un gars bien) qui rencontre trois type : Vincent, Philippe et Francis (qui ne portaient pas de chapeau mais qui en ont largement le potentiel). Vincent remonte son bateau depuis la Nouvelle Caledonie, jusqu'en France (finalement ca sera la Reunion pour cause de problemes meteo). Francis et Phillipe l'accompagnent pour un morceau du chemin.

Le porteur de chapeau a la chance d'etre amoureux d'une donzelle qui lui rend bien. Nous l'appellerons AS pour cette histoire. AS a la chance ou la malchance (a elle de voire) d'avoir une grand soeure que nous appellerons MS, qui ne vas pas tarder d'epouser un Monsieur F. MS et Mister F. sont aller rejoindre un certain gars qui remonte son bateau depuis la Nouvelle Caledonie.

Lors de la soiree de la rencontre de nos 4 comperes a Fort Cochin dans le Kerala en Inde, le porteur tentera un timide : "En fait la grande soeure de ma copinne connait une gars qui remonte aussi son bateau...." "Ha ouai." Puis la conversation, a cause de cette foutue echeance electorale, repart dans l'etablissement en bonne et due forme du pari sur les resulatats du lendemain et de la tourne qui en decoulera.

En fait MS et monsieur F. connaissent tres bien Vincent et etaient avec lui il ya a moins d'un mois. Notre joyeux porteur et Vinccent auront la chance de se retrouver au marriage de MS et Mister F. alors qu'ils ne pensaient se revoire "qu'un jour"...

Les aventures de Vincent sur http://www.lonelypeanut.net/

(Les photos n'ont aucun rapport, autre que celui de representer d'autres visages que j'ai croises.)

dimanche 22 avril 2007

Backwaters

Kerala, sur un bateau dans les backwaters Samedi 21 Avril 2007 14h12 :

Une fois arrive a la gare d'Ernakulum (nom de la partie cotiere de Cochin), nous partimes en direction de l'embarcadere principal d'Ernaculum. Lieu de depart et d'arrive des ferries pour les iles qui composaient la ville de Cohin (Fort Cochi, Ile de Willingdon, Ile de Vypeen ....). Etant arrives a 04h30 du matin, nous avancames a la lueur des etoiles, mon porteur ne lachant pas sa fidele chaine (on est jamais trop prudent lorsque qu'on voyage seul a deux, surtout qu'un des deux n'est que porteur).

Arrive a l'embarcadere, nous profitames du lever du soleil et des premieres arrives d'indiens. Passage oblige pour beaucoup d'entre eux, nous assistames a un veritable defile de visages. En attendant l'ouverture du Tourist Information Desk, pour reserver notre tour dans les backwaters, nous entamames quelques menues conversations. La plus suivie sera celle d'un proprietaire de maison d'hotes qui toute la matinee (de 6h00 a 8h00 tenterat de nous faire changer de plans).

Grace a l'aide d'un des vendeurs a cote du Tourist Desk, qui appelat le responsable du tourist desk, nous nous racrochames, de peu, a une famille de 5 indiens pour un tour de 7h dans les backwaters.

Les backwaters etaient de deux sortes. La premiere sorte fut creusee par mere nature : c'est un vaste reseau de lacs et de riviere parseme d'iles remplies de cocotiers. La seconde sorte fut creusee par la main de l'homme. Petits cannaux etroits qui permettaient de relier tous les backwaters naturels. Au final, apres des millenaires de travail de mere nature et quelques siecles de dur labeur des hommes, il exista au Kerala un vaste reseau fluvial juste derriere le front de mer.

Apres une demi heure de route dont nous faillimes ne jamais revenir, a cause de la conception tres particuliere des indiens de la notion du "Ca va passsssssssssssser!", nous arrivames a Poothotta. Le nom faisait rever et sa signification encore plus : Port Fleuri. En fait ce village n'avait pas vraiment de port, mais en arriere des maisons, il y avait quelques palmiers sur lesquelles accrocher des bouts de bateau.

Le fiere navire qui nous y attendait, etait un ancien bateau a riz transforme en "House boat". 6 transats nous attendaient alors que nous etions 7. J'ai donc partagait mon transat avec mon porteur.

3h sur les flots a admirer les iles remplis de cocotiers, les barques de pecheurs, la vie des locaux qui se lavaient et fessaient la lessive dans l'eau. Telescopage assez etrange de paradis pour touriste et quotidien de pecheurs et cultivateurs. Mais une fois les porblemes ethiques evacues, c'etait tout simplement paradisiaque.

Moi je me calla sur le transat, pendant que mon porteur courait dans tous les sens pour prendre des photos.

Mais quelques phtos etaient pas mals :


Puis nous parlimes avec le conducteur du bateau. Un type fort sympathique, bien qu'il cloua definitivement sont chapal, a lui, sur un poteau. Oui les droits de l'homme laissaient parfois a desirer dans ce pays. En tout cas, c'etait un type brave, dont la famille habitait au Tamil Nadu, a 800km, et qui avait que 4 jours de vacances tous les 4 mois pour les voire....

Petite halte pendant laquelle ils nous exposerent les plantes locales.

Puis nous englutimes un repas traditionelle keralais, moins epice qu'a Bangalore, la cuisine keralaise etait folle de subtilite.

Nous basculames vers les backwaters creuses par les hommes en montant dans une petite barque de pecheur.

Un air d'Indiana Jones flottait autour de nous. Chapal vise sur la tete, mon porteur dans sa barque avancait dans la jungle au risque de sa vie. Degainant son appareil photo a chaque assaut d'enfants jouant dans l'eau ou de scenes du quotidien, il parvint a nous sauver.
Notre excpedition fit une halte pres des cocotiers pour deguster une noix de coco fraiche. Au Kerala la Noix de Coco etait reine. Il y en avait partout, dans les rues, dans tous les plats...

On assistait a de nombreuses scenes de vie quotidienne de tres pres : lessive, enfants qui jouaient, toilettes,....

Puis directioni Fort Cochin, pour une fois mon porteur trouva une chambre d'hote dans laquelle il y avait aussi un lit pour moi (ou peut-etre etait-ce la derniere chambre libre?).

Sac posse, porteur nettoye, j'admira le coucher de soleil a travers les filets chinois puis je me fis sauce par la pluie du soir.

La journee se termina par un resto avec 3 auters francais : un ramenait son bateau depuis la Nouvelle Caledoni jusqu'en France et les deux autres l'avaient rejoint pour un morceau du voyage.